Les revenues provenant de l’exploitation des ressources naturelles peuvent potentiellement réduire la pauvreté et améliorer la vie de millions de personnes. Trop souvent, la corruption et la mauvaise gouvernance détournent des sommes d’argent importantes des personnes à qui elles appartiennent : les citoyens des pays riches en ressources naturelles.
L’entreprise contrôle environ la moitié du marché mondial de négoce de cuivre et plus du cinquième du marché de cobalt. La République Démocratique du Congo est un producteur-clé des deux minerais. Le comportement de Glencore sert de référence en termes de standards d’opérations des entreprises de négoce (de matières premières ?) à travers le monde. L’entreprise se vante qu’elle : « ne soutiendra aucune partie tiers dans la violation de la loi du pays, ne paiera ni ne recevra de pot-de-vin, ne participera dans aucune pratique criminelle, frauduleuse ou corrompue.
Global Witness a mené une enquête sur les récentes acquisitions par Glencore d’actifs miniers de classe mondiale en République Démocratique du Congo. Ces ventes ont eu lieu à travers des transactions opaques entre le gouvernement congolais, Glencore et son partenaire de longue date Dan Gertler, un homme d’affaires israélien et ami du Président Joseph Kabila.
Notre enquête pose des questions sur l’éventuel rôle de Glencore dans la vente secrète et potentiellement corrompue de parts dans les mines de Kansuki et Mutanda dans la province du Katanga au Congo, entre 2010 et 2011. Elle soulève également des interrogations sur l’utilisation à bon escient de l’argent investi par les actionnaires de Glencore et sur le profit réellement tiré par le peuple congolais des richesses qui sont les siennes.
Télécharger le rapport complet de Global Witness relatif aux activitiés de Glencore au Congo
Lire les Questions et Réponses de Global Witness sur le scandale des « ventes secrètes »